Pathologies et Handicap
Le handicap psychique est la conséquence de troubles psychiques avérés pouvant provoquer des incapacités voire des invalidités. La maladie mentale (à ne pas confondre avec le handicap mental) regroupe de nombreux troubles : dépressions, schizophrénies, troubles bipolaires, troubles du comportement, burn-out, paranoïa, etc.
Espoir 35 accompagne principalement es pathologies suivantes :
L’Association peut être amené, dans de rares cas, à prendre en charge certains troubles du développement tels que l’autisme.
D'une manière générale le handicap psychique :
- n’affecte pas les capacités intellectuelles mais leur mise en œuvre ;
- est toujours associé à des soins ;
- se manifeste de manière variable dans le temps ;
- peut provoquer une grande dépendance nécessitant une aide humaine dense, proche et continue ;
Les problèmes somatiques s'ajoutent souvent aux troubles psychiques. Les personnes ont des difficultés à prendre soin de leur santé, à aller consulter le généraliste ou un spécialiste, d’ailleurs pour certains, la difficulté d’acceptation de leur état amplifie la complexité d’un suivi médico-social.
Les troubles psychiques affectent les pensées, les émotions et le comportement. Les symptômes diffèrent d'une personne à une autre et peuvent varier avec le temps, cependant on relève chez la plupart des personnes atteintes de troubles psychiques, des dérèglements de l’humeur, des hallucinations, un sentiment de persécution, des idées délirantes, une désorganisation de la pensée et du discours…
Chez les personnes en situation de handicap psychique, on observe souvent :
- un manque d'attention et de concentration au moment présent (avec l'impression qu'elles sont dans leur "bulle") et sur la durée (difficulté à regarder un film jusqu'au bout, à écouter une conversation...) ;
- des troubles de la mémoire à court terme : la personne se sent confuse, embrouillée, a des difficultés à aller au bout d'un raisonnement, commence une phrase et oublie ce qu'elle était en train de dire ;
- des difficultés à assimiler certains éléments nouveaux, comme mémoriser une procédure nécessaire à la réalisation d'un travail ;
- une grande sensibilité au stress. L'anxiété, voire l'angoisse se manifestent par un sentiment d'insécurité ;
- une difficulté à programmer ou à organiser : la personne peut avoir des difficultés à mettre de l'ordre dans ses pensées comme dans ses réalisations. Elle peut avoir besoin de temps pour structurer ses idées ou pour répondre à une question.
La "personne" demeure toujours au-delà de la situation de handicap, il existe toujours "une part non malade" que la personne doit pouvoir identifier et sur laquelle elle doit pouvoir s'appuyer pour acquérir de plus en plus d'autonomie.
Les (in)capacités psychiques restent en permanente évolution
- cette variabilité dans le temps, outre le fait qu’elle est souvent une source incontestable de grande fatigue, oblige à prévoir un projet de vie et un projet individualisé qui soient tous deux évolutifs. Elle oblige en particulier à anticiper des réponses possibles et à mettre en œuvre un accompagnement souple et adaptable en permanence ;
- l'équipe pluridisciplinaire travaille dans une approche centrée sur les solutions et en s'appuyant sur les compétences identifiées de la personne.
Références sur le handicap psychique :
Les troubles psychiques - CNSA
Le handicap psychique - UNAFAM