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Cécile et l'Art : L'Art brut préféré aux Arts culturels

Cécile, Bénéficiaire, est passionnée de créations artistiques et d’art de manière plus générale. Elle exprime sa créativité par des réalisations diverses et variées et notamment à travers son atelier de créations à l’espace femme. Pour beaucoup aujourd’hui, l’art est un mode d'expression, une façon d’extérioriser les sentiments, les expériences de vie… Cécile a consacré de son temps pour nous présenter un art bien spécifique : l’art brut, un art qui fait partie de l’histoire de la psychiatrie sous toutes ses formes.
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Cécile a réalisé un collage retraçant les enjeux et les grandes figures de l'art brut. ©Espoir35

« C'est le peintre Dubuffet qui a inventé la notion d'art brut, en août 1945. Il cherchait une forme de création spontanée, souvent clandestine, en dehors des circuits « culturels » et la trouva d'abord dans les hôpitaux psychiatriques. Auparavant, d'autres médecins, comme Marcel Réja et l'Art des fous ainsi que le Dr Prinzhorn était parvenu à réunir plus de 5000 œuvres.

Seuls quelques-uns échappent à l'anonymat. Il s'agit du Barbus Müller, de Bonjour Benjamin, Louis Soutter, Vojislav Jakic, Henri Drager, Auguste Forestier, Gaston Chaissac, Joseph Crépin, et beaucoup d'autres.

Certains font partie du noyau dur des Artistes Brut, comme Âdolphe Wôlfl (1864-1930) : un génie à l'asile dont le profil n'a rien à voir avec la figure traditionnelle de l'artiste devenu fou. Orphelin à 9 ans, maltraité au cours de son enfance et de son adolescence, il a été interné en 1895, à l'âge de 31 ans, pour agression sur une petite fille, après avoir purgé deux ans de prison pour faits similaires. C'est là qu'il eut la vision du Saint-Esprit et s'est cru investi d'une mission divine.

Première source de l'art brut : l'art asilaire, avec le cas émouvant d'Aloïse, institutrice suisse, internée, fille d'un postier et amoureuse de Guillaume Il, très sensible et rêvant d'opéra, qui réalisa une œuvre immense toute de sensualité refoulée. Aloïse se cachait dans les toilettes pour dessiner, souvent recto-verso, sur des papiers récupérés qu'elle cousait ensemble. Certains de ses tableaux ont jusqu'à 14m de long. Jean Dubuffet ajoute à sa collection asilaire, des travaux de médiums spirits, des productions carcérales et les créations d'autodidactes visionnaires, et accorde une attention particulière à la production enfantine. Au cours des années 70 apparaissent de nouvelles collections, menant à l'ouverture de mini-musées comme L'Aracine et La Fabuloserie, à Lausanne. A la fin du XXème siècle, l'Art brut sort de son ghetto et un marché international se met en place, dont New York est le centre. »

 

Cécile M., Bénéficiaire SAVS

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